A propos du projet

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Le projet régional Sécurité pour tous vise à contribuer à la mise en place d'actions et d'institutions garantissant que la mission de sécurité soit plus responsable, plus adaptée et plus équitable face aux besoins de sécurité de la population. La participation de la société civile aux processus de gouvernance et de réforme du secteur de la sécurité sera renforcée.

A propos du projet

Le projet régional triennal Sécurité pour tous, cofinancé par l'Union européenne, vise à contribuer à la mise en place d'actions et d'institutions garantissant que la mission de sécurité (aux niveaux local, national et régional) répond mieux aux besoins de la population en matière de sécurité et soit plus responsable et plus équitable. La participation de la société civile aux processus de réforme et gouvernance du secteur de la sécurité (RGSS) doit être renforcée par l'autonomisation des acteurs respectifs de la société civile et la suscitation du dialogue entre tous les acteurs du secteur de la sécurité. Les organisations de la société civile (OSC) doivent éclairer les processus de prise de décision et contribuer à l'établissement de programmes, au contrôle de l’action publique ainsi qu'au débat public dans le domaine des processus de réforme du secteur de la sécurité aux niveaux national (Cameroun, Mali et Nigeria) et régional en Afrique occidentale et centrale.

Quelle est l'approche du projet ?

Les défis locaux, nationaux et régionaux à la paix et à la sécurité ainsi que la gouvernance démocratique deviennent de plus en plus complexes et interdépendants. La méthodologie du projet est basée sur une approche compréhensive consistant en des activités nationales et régionales afin de créer des synergies (entre les acteurs, les questions et les niveaux politiques) et d'amplifier l'impact du projet qui vise à contribuer à une mission de sécurité plus responsable et inclusive et qui répond aux besoins des citoyens des trois pays et de l'espace CEDEAO. Cet objectif sera atteint grâce à la coopération avec les organisations de la société civile, les médias, le secteur de la sécurité, les décideurs politiques et les milieux universitaires. Il s’agira ainsi d'encourager un dialogue régulier et la formation d'alliances dans le but d'établir une confiance mutuelle et de permettre un débat public en matière de réforme et de gouvernance du secteur de la sécurité en impliquant les organisations de la société civile dans l'établissement de programmes et dans le contrôle de l’action publique sécuritaire.

Afin d'atteindre l'objectif global du projet, qui est de faire en sorte que la mission de sécurité soit plus responsable, plus équitable et réponde mieux aux besoins de la population, le projet s'articulera autour des quatre axes de travail suivants en tenant compte de leurs activités respectives aux niveaux local, national (Cameroun, Mali et Nigéria) et régional de l'Afrique occidentale et centrale :

Plateformes, suivi et échanges basés sur les connaissances : L'établissement d'un consensus sur les menaces à la sécurité, qui servira de base à l'ajustement de la RGSS et à la formulation d'une politique commune, sera facilité.

  • Les plateformes de dialogue régional des organisations de la société civile, des acteurs majeurs de la sécurité, des autorités nationales ainsi que des organisations régionales et internationales interagiront, ce qui encouragera la formation d'alliances et la coordination dans le domaine sécuritaire ;
  • Les jeunes seront informés des cadres, des acteurs et des synergies en matière de politique au niveau régional à travers des voyages d'étude de découverte de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ;
  • Une plateforme féministe régionale sera mise en place pour contribuer aux actions et aux institutions qui garantissent que la mission de sécurité aux niveaux local, national et régional soit plus responsable, plus équitable et mieux adaptée aux besoins particuliers des femmes en matière de sécurité.

Renforcement mutuel de la confiance et de la coopération : Le rapprochement et la compréhension mutuelle entre les organisations de la société civile, les principaux acteurs de la sécurité, les décideurs politiques et les citoyens seront facilités.

  • Diverses plateformes nationales de dialogue participatif et inclusif seront mises en place pour aider à créer de nouvelles communautés travaillant sur la réforme et la gouvernance du secteur de la sécurité afin de combler les écarts entre la société civile, les décideurs politiques et les institutions de sécurité. Grâce à ces dialogues, la compréhension mutuelle des rôles et des intérêts des uns et des autres sera encouragée et les lacunes en matière de gouvernance du secteur de la sécurité et de contrôle de l’action publique sécuritaire seront mieux appréhendées ;
  • Un « espace sécurisant » sera construit à Gao, au Mali, où des groupes marginalisés en particulier pourront se réunir pour développer une action commune au niveau local sur des questions de sécurité ;
  • Des alliances des organisations de la société civile seront établies.

Renforcement des capacités et conseils en matière politique : Des agents de changement sélectionnés et une jeune génération de membres de la société civile, de militants des médias et de professionnels de la sécurité seront habilités à refléter l'intégration de la dimension de genre et à plaider en faveur du rôle positif des médias et des organisations de la société civile dans le contrôle démocratique et la réforme du secteur de la sécurité, ainsi qu'à soutenir ce rôle.

  • Formation des défenseurs des droits de l'homme, des médias et du personnel du secteur de la sécurité pour leur donner les moyens d'assumer leurs rôles respectifs en matière de surveillance et de participation de la société civile à la réforme et gouvernance du secteur de la sécurité.

Analyses, recherches et sensibilisation : Les positions sur la réforme démocratique et le contrôle de l’action publique en matière de sécurité ainsi que le rôle des organisations de la société civile et des médias doivent se refléter dans les débats publics et l'élaboration de politiques.

  • Des études sur des sujets tels que les médias et les activités de plaidoyer sur les besoins des groupes marginalisés, les besoins et les défis en matière de sécurité régionale au Mali et les lacunes de la réforme et de la gouvernance du secteur de la sécurité au niveau national au Nigéria.
  • La réalisation d'un baromètre de la gouvernance du secteur de la sécurité (GSS) qui mesurera la participation et la prise en compte de la société civile dans la réforme et gouvernance du secteur de la sécurité (RGSS) ainsi que le contrôle citoyen de l’action publique sécuritaire. Ainsi, les organisations de la société civile seront en mesure de s'approprier leurs fonctions de supervision et la sensibilisation du public à l'état du caractère responsable et inclusif de la sécurité et de la gouvernance sera améliorée. Les organisations de la société civile s'en serviront pour plaider en faveur d'un contrôle citoyen de l’action publique sécuritaire accru et pour promouvoir des débats sur les politiques de sécurité.

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