Publications

La CEDEAO s’est dotée de mécanismes pour promouvoir la démocratie et renforcer la sécurité collective en son sein. Ces instruments ont produit des résultats mitigés depuis leur création à la fin des guerres civiles au Libéria et en Sierra Léone. Les coups d’Etat survenus au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger au cours de ces trois dernières années ont montré les limites de ces mécanismes et la nécessité de leur révision en vue de les adapter à un contexte politique, sécuritaire et géopolitique en mutation profonde en Afrique de l’Ouest.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire sans précédent. Les deux coups d’Etats successifs de 2022 ont aggravé l’instabilité politico-sécuritaire. Sous le régime du Président Traoré, le Burkina Faso a fait le choix d’une d’autonomie stratégique dans la lutte contre le terrorisme. Cette volonté d’autonomie stratégique se manifeste par un recrutement massif de volontaires de la patrie et l’acquisition massive de matériel militaire.

Les quatre États membres restants du G5-Sahel sont confrontés au défi de prouver l'efficacité de l'opération dans le contexte des défis sécuritaires et humanitaires sans précédent de la région. Le terrorisme et les activités illicites continuent de se propager alors que les besoins fondamentaux des populations ne sont pas satisfaits. Les acteurs militaires locaux, internationaux et privés présents dans la région placent l'organisation dans une situation de sécurité unique. Ce document politique analyse l'origine de l'inefficacité du G5-Sahel et explore le large éventail de recommandations pour relever les défis auxquels la région est confrontée.

Depuis 2015, les États riverains du bassin du Lac Tchad tentent d’apporter une réponse militaire à Boko Haram qui a provoqué un drame humain et économique sur ce territoire autour duquel les habitants de quatre pays vivent. L’apparition du terrorisme dans cette partie du continent n’est que la conséquence de l’absence des États qui n’ont construit ni infrastructures, moins encore installé les services sociaux de base.

La crise sécuritaire qui a débuté en 2015 au Burkina Faso, confronte le pays à des défis multidimensionnels, notamment les conflits communautaires, les attaques terroristes et la criminalité organisée transnationale. Elle impacte considérablement les femmes et les enfants qui représentent plus de 80% des personnes déplacées internes. En outre, l’impact de la crise sur la cohésion sociale est perceptible et rend difficile la construction de la paix.

Le changement climatique est en train de bouleverser les conditions sécuritaires à travers le monde. L'Afrique de l'Ouest subit les effets du changement climatique à un rythme plus rapide que la moyenne mondiale. Par ailleurs, on constatedes interactions entre le changement climatique et les tensions politiques régionales, les conflits violents et les urgences humanitaires complexes. Comme le changement climatique aun impact sur la disponibilité des ressources naturelles, la biodiversité et la productivité agricole, le faible niveau de résilience amplifie les conséquences du changement climatique sur la sécurité humaine en Afrique de l'Ouest. Au cours des dix à vingt prochaines années, la région devrait connaître des variations de températures et de précipitations sans précédent. Pendant ce temps, les conflits violents s’intensifieront et se propageront, les pays étant de plus en plus…

Ce manuel de formation pour les professionnels des médias entre dans le cadre du projet régional triennal « Sécurité pour tous », co-financé par la Friedrich Ebert Stiftung et par l’Union européenne. Les pays concernés sont le Cameroun, le Mali et le Nigéria. Ce projet vise à contribuer à la mise en place d’actions et d’institutions garantissant que la mission de sécurité (aux niveaux local, national et régional) réponde mieux aux besoins des populations en matière de sécurité et soit plus responsable et plus équitable. La participation de la société civile aux processus de réforme et gouvernance du secteur de la sécurité doit être renforcée par l’autonomisation des acteurs de la société civile et leur participation au dialogue entre tous les acteurs du secteur de la sécurité. Les organisations de la société civile doivent éclairer les processus de prise de décision et contribuer à…

(Opérations de Maintien de la Paix, sécurité religieuse et sécurité climatique).Une population en crise - Caractérisé par la conjugaison de plusieurs facteurs d’instabilité endogènes (États en faillite, terrorisme, rébellions, insurrection, trafics en tous genres, migrations clandestines, pauvreté et crise climatique), le Sahel traverse depuis quelques années une nouvelle période marquée par la montée en puissance de la violence politique, des actes terroristes et des conflits intercommunautaires. Ces réalités menacent l’intégrité des territoires des pays sahéliens à l’instar du Niger qui deviennent le théâtre d’activités criminelles dans cette immense zone marquée par des frontières interétatiques poreuses.

Du 18 au 19 mai 2022, s’est tenu à Dakar la troisième édition de la conférence régionale West Africa Dialogue du bureau Paix et Sécurité Centre de Compétence Afrique Subsaharienne de la FES. Le thème portait sur « La collaboration civilo-militaire en Afrique de l’Ouest : une nécessité face aux défis et mutations sécuritaires ». L’objectif de cette 3e édition était d’analyser les réponses aux défis sécuritaires sous l’angle de la collaboration civilo-militaire. Ce policy paper revient sur le résultat des discussions ainsi que sur les recommandations formulées.

Pour promouvoir la participation des chercheurs universitaires dans la dynamique de réflexion pour une paix et une stabilité durables dans la sous-région sénégambienne, le bureau Paix et Sécurité Centre de Compétence Afrique Subsaharienne de la Fondation Friedrich Ebert de Dakar (FES PSCC) a organisé du 14 au 15 Juillet 2022 à Ziguinchor la Conférence sous-régionale pour une meilleure implication des acteurs universitaires à la sécurité collective : cas des universités de Gambie, de Guinée-Bissau et du Sénégal dont les résultats des travaux et les recommandations se trouvent consignés dans le présent rapport.