Atelier de consolidation «Nouvelles Approches de Sécurité Collective»

La problématique de la paix et de la sécurité demeure un défi en Afrique de l’Ouest et au Sahel. La région reste déstabilisée et fragilisée par la lutte pour les ressources, les tensions ethniques, les conflits violents provoqués (transfrontaliers), les coups d'État, la criminalité organisée, le terrorisme et la prolifération des armes légères. En outre, la recrudescence des menaces donne naissance à de nouvelles formes d’instabilité. Pour y faire face, d'importants développements ont eu lieu au cours de la dernière décennie. Ils se situent dans les domaines du maintien de la paix, de la médiation, de la coopération entre l'Union Africaine et les Communautés Économiques Régionales avec également les Nations Unis sans oublier les avancées de l'Architecture de Paix et de Sécurité Africaine et l'Architecture de la Gouvernance Africaine. Malheureusement, ces institutions semblent ne pas offrir assez de solutions suffisamment adéquates aux défis sécuritaires.

L’organisation de l’atelier de consolidation du projet « Nouvelles Approches de Sécurité Collective » s’inscrit dans le même ordre d’idées. Cet atelier fait suite à celui tenu en mai 2017 à Dakar. Entre temps, des études ont été réalisées sur des thématiques et sur une méthodologie toutes deux préalablement discutées.

L’objectif cette fois était de fournir des orientations sur les objectifs de base et permettre de valider les résultats et conclusions obtenus. Cela de concert avec les partenaires nationaux et régionaux sur leur pertinence concernant les systèmes de conflits respectifs. En outre, le but est de permettre de trouver le meilleur moyen d'introduire les résultats et conclusions dans le processus de réforme en cours des architectures de paix et de sécurité régionales et continentales africaines et au-delà, par exemple au moyen d'une conférence.

L’atelier a été un cadre d’échanges où des débats et des groupes de travail ont eu lieu. Le but étant de comprendre pourquoi la paix n’arrive pas à être consolidée dans certaines zones en Afrique. Des débats, il a été identifié comme principaux moteurs des conflits cinq points. Il s’agit du manque de légitimité, du manque d'engagement, du manque de cohérence, du manque de responsabilisation et du manque de gouvernance des acteurs au niveau international, régional, sous-régional, national et local.

L’organisation de cet atelier a permis de comprendre davantage les objectifs et les résultats attendus du projet. C’était aussi l’occasion de définir les prochaines étapes dans le cadre du projet.