Wednesday, 25.09.2013

Routes et caches des armes légères et de petit calibre (ALPC) en Afrique de l'Ouest

Depuis plus de deux décennies, le trafic illicite d'armes légères et de petit calibre (ALPC) a fait les grands titres en Afrique de l'Ouest à cause de l'insécurité croissante due aux insurrections et aux conflits armés dans la région du Sahel, au Libéria, en Sierra Leone, au Mali, en Côte d'Ivoire, au Nigéria et en Afrique centrale. Les élections, la lutte violente pour les postes politiques, la pauvreté, les rivalités entre cultes sur le campus, le ravitaillement en pétrole, le chômage, le manque d'équipements de base et les activités illégales sont quelques-unes des raisons de la prolifération de ces armes. La circulation croissante des armes dans la région a amené la CEDEAO à réagir face à ce fléau en adoptant sa Convention sur les ALPC. Avec la récente entrée en vigueur du Traité sur le commerce des armes (TCA), la communauté internationale dans son ensemble a également reconnu la gravité de la question. La Friedrich- Ebert-Stiftung (FES) a organisé un débat le 25 septembre 2013, pour répondre à la demande croissante de discours politiques sur les moyens d’endiguer la prolifération des armes dans la région.

Depuis plus de deux décennies, le trafic illicite d'armes légères et de petit calibre (ALPC) a fait les grands titres en Afrique de l'Ouest à cause de l'insécurité croissante due aux insurrections et aux conflits armés dans la région du Sahel, au Libéria, en Sierra Leone, au Mali, en Côte d'Ivoire, au Nigéria et en Afrique centrale.

Les élections, la lutte violente pour les postes politiques, la pauvreté, les rivalités entre cultes sur le campus, le ravitaillement en pétrole, le chômage, le manque d'équipements de base et les activités illégales sont quelques-unes des raisons de la prolifération de ces armes. La circulation croissante des armes dans la région a amené la CEDEAO à réagir face à ce fléau en adoptant sa Convention sur les ALPC.

Avec la récente entrée en vigueur du Traité sur le commerce des armes (TCA), la communauté internationale dans son ensemble a également reconnu la gravité de la question. La Friedrich- Ebert-Stiftung (FES) a organisé un débat le 25 septembre 2013, pour répondre à la demande croissante de discours politiques sur les moyens d’endiguer la prolifération des armes dans la région.

Ce débat a réuni des parties prenantes du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), du corps diplomatique, du milieu universitaire, du ministère des Affaires étrangères, du Service des douanes du Nigeria et des organisations de la société civile (OSC), les étudiants de la National Defence College, les commissions des crimes économiques et financiers (EFCC), les journalistes et les médias.

M. Felix Henkel, coordonnateur régional de la Friedrich-Ebert-Stiftung, a prononcé une allocution de bienvenue dans laquelle il a présenté M. Marco Kalbusch, directeur du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC). Prenant la parole à son tour, M. Kalbusch a donné un bref aperçu sur la prolifération des armes dans la région. M. Dickson Orji, Chef du Réseau d'action de l'Afrique de l'Ouest sur les armes légères (WAANSA) a dirigé les travaux de la réunion.

Les intervenants étaient Roger Glokpor, consultant venant du Togo, le Pr Bonaventure d'Oliveira, président de la Commission nationale des armes légères au Bénin, le Pr Augustine Ikelegbe, Professeur à University of Benin au Nigeria et M. Cyriaque Agnekethom, chef de la Division des armes légères de la CEDE

Friedrich-Ebert-Stiftung
Peace and Security Centre of Competence Sub-Saharan Africa

Point E, Rue de Fatick x Boulevard de l'Est,
Residence Bity Lokho, 6th floor
B.P. 15 416
Dakar - Fann

+221 33 859 20 02
info(at)fes-pscc.org