Crise dans le Sahel : La FES ambitionne de mettre fin aux conflits entre éleveurs, agriculteurs et aux connexions entre groupes djihadistes

L’objectif de cet atelier est d’analyser les dernières évolutions de la situation sécuritaire dans le sahel. Il a porté sur deux thématiques : en premier lieu sur les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans un contexte de menaces asymétriques au Mali et au Burkina Faso, et en second lieu sur les connexions entre groupes djihadistes et réseaux de contrebandes et trafics illicites dans le Sahel.

Le Dr Serigne Bamba Gaye, expert, chercheur et consultant est revenu, dans son discours, sur les questions de paix et de sécurité entre autres et a apporté des solutions pour faire face à cette situation.

A l’en croire, l’atelier consiste « à passer en revue les principales menaces sur le plan sécuritaire au niveau du Sahel ». Ces conflits non résolus par les gouvernements ont pris de nouvelles tournures. A travers celles-ci, on voit que des connexions se nouent sous différents ordres (agriculture, élevage, réseaux djihadistes, trafiquants…).

L’interaction entre ces différentes connexions a une particularité. « Cela installe les Etats du Sahel dans une vulnérabilité qui appelle à des réponses », a fait savoir M. Bamba Gaye.

Poursuivant son propos, il a déclaré que « la lutte pour les ressources, les tensions ethniques, les conflits violents transfrontaliers, la criminalité organisée, le terrorisme islamiste etc. ont contribué à déstabiliser la région du Sahel et fragiliser la paix et la sécurité de la plupart des Etats ».